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Patricia Ferrara

Demain peut-être
28.09.06 - 30.09.06
Performance — Studio du CDC

Patricia Ferrara, Demain peut-être, CDC 2006

Coréalisation Centre de développement chorégraphique Toulouse Midi-Pyrénées

© Printemps de septembre, photo David Brunner

© Printemps de septembre, photo D. Brunner

Patricia Ferrara, Demain peut-être, CDC 2006

Coréalisation Centre de développement chorégraphique Toulouse Midi-Pyrénées

© Printemps de septembre, photo David Brunner

Une boîte en feutre gris est plongée dans la pénombre. Une silhouette, d’abord invisible, se détache progressivement du fond. Immergeant le spectateur dans un univers trouble, la pièce Demain peut-être met en jeu la notion de limite. La lumière et la densité de la matière induisent une variation des reliefs, bords et contours, qui passent du flou au visible. Des effets de perspective, de renversement entraînent une perte de repères spatiaux et temporels. Ce dispositif clos et intime, fait de “matière grise” — qu’on peut interpréter au sens figuré —, est la matérialisation d’un espace mental dans lequel le spectateur comme l’interprète sont plongés. Peu à peu, le corps s’extrait et trace les lignes gestuelles et plastiques de son autonomie. Chorégraphe depuis 1985 et installée en région Midi- Pyrénées, Patricia Ferrara est la fondatrice du groupe Unber Humber ; autodidacte, elle a suivi des stages avec Elsa Wolliaston, Patricia Kuypers, Lisa Nelson ou Min Tanka. Sous le titre générique de Mouvement, regard et paysage, Patricia Ferrara décline un ensemble de propositions autour de l’idée d’in situ chorégraphique, élaborant des modes de rencontres avec le public qui bousculent les codes de la représentation.