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Claudia Mann

Elysium Planitia
24.05.13 - 23.06.13
Exposition — Espace Croix-Baragnon

Pitztal, 2012 © Claudia Mann.

Claudia Mann, Elysium Planitia, 2013. Photo Nicolas Brasseur, Festival international d’art de Toulouse, 2013 ©Le Printemps de septembre

Claudia Mann, Elysium Planitia, 2013. Photo Nicolas Brasseur, Festival international d’art de Toulouse, 2013 ©Le Printemps de septembre

Claudia Mann, Elysium Planitia, 2013. Photo Nicolas Brasseur, Festival international d’art de Toulouse, 2013 ©Le Printemps de septembre

Claudia Mann, Elysium Planitia, 2013. Photo Nicolas Brasseur, Festival international d’art de Toulouse, 2013 ©Le Printemps de septembre

Née en 1982, à Wuppertal (Allemagne), elle vit et travaille à Düsseldorf (Allemagne).


Claudia Mann se consacre exclusivement à la sculpture et parvient, dans  son jeune parcours jalonné de filiations assumées, à proposer des formes inédites. 
Difficile d’ignorer la présence du sculpteur anglais Tony Cragg (1949) au sein de la Künstakademie de Dusseldorf où Claudia Mann fut élève devant les pièces en placage de bois que la jeune artiste a créées en 2011. Si elle ne reprend pas les principes d’accumulation et de stratification propres au sculpteur de la génération précédente, la parenté visuelle  découle d’une même volonté à signifier le mouvement, dans un élan non pas mécanique mais organique.  L’artiste elle-même parle de peau  quand elle décrit le revêtement de ses sculptures. Sous la peau, une force plastique, une capacité de construction d’un objet, connue chez une autre femme sculpteur allemande : Rebecca Horn (1944).


Moins figurative que son aînée, Claudia Mann affirme son obéissance au diktat de la matière. La rigidité de la trame de la moquette utilisée dans son œuvre Pitzal (2012) oblige l’artiste à la manipuler par morceaux; les pièces aboutées ne supportant qu’un seul pli, tous convergent vers un centre, nœud du déploiement de la forme. Même si Claudia Mann, sculpteur, dit son retrait face au matériau, c’est elle pourtant qui le choisit, pressentant l’identité qu’elle va en extraire par le biais d’une construction autonome, inventée, météorite architecturée chue d’un cosmos fantastique.

Exposition coproduite avec le Festival international d’art de Toulouse, avec le soutien
de L’Institut français dans le cadre de sa convention avec la Ville de Toulouse.