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nlf3 (trio) - Sergeï Eisenstein

Que Viva Mexico !
Ciné-concert — École des beaux-arts de Toulouse

nlf3 (trio) et Sergeï Eisenstein, Que Viva Mexico !, 2004,

Le printemps de Septembre / Les Soirées Nomades 

© Photo : David Brunner

nlf3 (trio) et Sergeï Eisenstein, Que Viva Mexico !, 2004,

Le printemps de Septembre / Les Soirées Nomades 

© Photo : David Brunner

nlf3 (trio) et Sergeï Eisenstein, Que Viva Mexico !, 2004,

Le printemps de Septembre / Les Soirées Nomades 

© Photo : David Brunner

nlf3 (trio) et Sergeï Eisenstein, Que Viva Mexico !, 2004,

Le printemps de Septembre / Les Soirées Nomades 

© Photo : David Brunner

Ludovic Morillon : batterie
Fabrice Laureau : basse, casiotone.
Nicolas Laureau : Fender Rhodes, guitare électrique et synthétiseurs

 

Commande du Printemps de septembre, ce ciné-concert réunit le trio instrumental français nlf3 (trio) et le chef-d'oeuvre inachevé de Eisenstein, Que Viva Mexico ! (1931). Ce documentaire fictionnel aux images magistrales retrace l'histoire des Indiens du Mexique, des origines à la révolution de 1910, à travers plusieurs récits accompagnés de chansons folkloriques. Le tournage de ce film sonore, commandé au cinéaste par la Paramount lors de son séjour à Hollywood à la fin des années 1920, fut rapidement interrompu pour des raisons financières. Contraint de retourner en Russie, Eisenstein laissa derrière lui l'ensemble des rushs et n'y eut plus accès jusqu'à sa mort en 1948. Ce n'est qu'en 1979 que l'on put enfin découvrir, grâce à un montage effectué dans les années 1960 par Gregori Alexandrov, ancien assistant de Eisenstein, une version du film fidèle aux intentions du réalisateur.

 

Le groupe instrumental nlf3 (trio) a eu pour vocation première de jouer des musiques live en accompagnement de projections de films muets expérimentaux. Sur disque et en concert, les brefs paysages sonores du groupe, qui mêlent boucles psychédéliques, rythmes brésiliens et sonorités afro-jazz, recréent des ambiances cinématographiques. Si les deux albums issus de leurs expérimentations sonores ont été très bien accueillis, le trio n'avait encore jamais eu l'occasion de s'essayer à un véritable ciné-concert. Cette commande est l'occasion pour le groupe d'appliquer ses compositions minutieuses à l'un des chefs-d'oeuvre du cinéma d'avant-guerre.

Coproduction : le Printemps de septembre, Fondation Cartier pour l'art, cinéma le Méliès intégré à la Rose des Vents Scène Nationale de Villeneuve d'Ascq et Musée d'art moderne Lille-Métropole (dans le cadre de l'exposition du Musée d'art moderne "Mexique-Europe Allers-Retours 1910-1960").


Remerciements : la Cinémathèque de Toulouse.