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Sarah Lucas

22.09.06 - 15.10.06
Exposition — Couvent des Jacobins

Sarah Lucas, vue d'exposition, Les Abattoirs, Toulouse, 2006
© Printemps de septembre, photo André Morin

Fuck Destiny, 2000
courtesy : Sarah Lucas ; galerie Sadie Coles HQ, Londres - Vue d'exposition "Lignes Brisées / Broken Lines", Les Abattoirs, Printemps de septembre, 2006
© Printemps de septembre, photo André Morin

Née en 1962 à Londre, elle y vit.

 

Enfant terrible de la jeune scène anglaise, cette génération des Young British Artists (YBA) qui a défrayé la chronique des années 1990, Sarah Lucas se présente comme une artiste féministe, provocante et radicale. Ses premiers collages dénoncent le sexisme de la presse à sensation. Dans la série des autoportraits photographiques, de 1990 à 1998, elle se met en scène dans des attitudes anti-féminines de défi qui interpellent directement le spectateur. Faites à partir d'objets courants (matelas, mobilier, vêtements, néons, nourriture, cigarettes...), ses installations forment, avec une grande économie de moyens, des natures mortes allégoriques à forte connotation sexuelle. Sorte d'alter ego de l'artiste, Bunny est une sculpture anthropomorphe attachée à une chaise dans des postures d'abandon, comme une version molle et ambiguë de la poupée de Bellmer. Sarah Lucas utilise son corps, réel ou métaphorique, comme lieu de rupture et de subversion.

 

Elle présente un ensemble d'oeuvres récentes dans le réfectoire des Jacobins, le Printemps de septembre lui offrant ainsi une des premières occasions de montrer des oeuvres importantes en France.