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Mona Hatoum

Jardin suspendu
28.09.12 - 21.10.12
Exposition — Cour de la Drac

Mona Hatoum

Jardin suspendu, installation (2012)

Numéro d’inventaire : FNAC 10-975
Centre national des arts plastiques

Crédit photo : Jérémy Calixte

Mona Hatoum

Jardin suspendu, installation (2008)
Numéro d’inventaire : FNAC 10-975, Centre National des Arts Plastiques
Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Chantal Crousel, Paris

Crédit photo : Tony Simoné, Le Printemps de Septembre 2012

Mona Hatoum

Jardin suspendu, installation (2008)
Numéro d’inventaire : FNAC 10-975, Centre National des Arts Plastiques
Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Chantal Crousel, Paris

Crédit photo : Tony Simoné, Le Printemps de Septembre 2012

Née en 1952 à Beyrouth, elle vit et travaille à Londres. 

 

Artiste libano-palestinienne, Mona Hatoum puise son inspiration dans la mémoire guerrière de son territoire d’origine et dans le souvenir d'un bonheur familial dissous par l'exil. De 1970 à 1972, elle étudie à l’Université de Beyrouth. Elle quitte ensuite sa ville natale pour des raisons à la fois personnelles et politiques, pour s’installer à Londres. Là, elle poursuit ses études à La Byam Shaw School of Art de 1975 à 1979, puis à la Slade School of Art, de 1979 à 1981.

Dans les années 2000, l’artiste continue à se consacrer à ses « objets-sculptures ». L’installation Mobil Home (2005) évoque de nouveau l'exil. Tendus entre deux barrières de rue métalliques, des câbles à mi-hauteur servent de fils à linge de fortune. Y sont suspendus une peluche, des torchons, et non loin une valise, prête à être empoignée.

 

À Toulouse, l’artiste présente son Jardin suspendu. Cette sculpture massive aux accents beuysiens est composée d’un mur de sacs de jute identique à ceux qui servent de remparts en zones de guerre. Ces sacs, non pas remplis de sable comme il est usuel, le sont de graines qui germent et dont la croissance perce les parois de tissu, laissant apparaître par milliers des pousses d’herbe vert tendre. L’œuvre évoque implicitement les guerres qui continuent de ravager la planète. En opposant une figure de la destruction et une image de la vie et de la renaissance, Mona Hatoum nous dit aussi que tout n’est pas perdu. L’important faute de mieux, tant que l’Histoire ne sera pas pacifiée ? Que l’espoir continue de germer dans le cœur des hommes.