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Luisanna Quattrini

17.09.21 - 21.11.21
Exposition — les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse

Luisanna Quattrini, vue de l'exposition la folle du logis, le printemps de septembre 2021

 

© le printemps de septembre 

photo : damien aspe 

 

 

Infos pratiques :
76, allées Charles-de-Fitte, 31300 Toulouse

 

Ouverture le vendredi 17 septembre de 18h à 23h

 

Du mercredi au dimanche de 12h à 18h
Nocturnes les 17 et 18 septembre jusqu’à 23h

Luisanna Quattrini, vue de l'exposition la folle du logis, le printemps de septembre 2021

 

© le printemps de septembre 

photo : damien aspe 

 

 

Infos pratiques :
76, allées Charles-de-Fitte, 31300 Toulouse

 

Ouverture le vendredi 17 septembre de 18h à 23h

 

Du mercredi au dimanche de 12h à 18h
Nocturnes les 17 et 18 septembre jusqu’à 23h

Luisanna Quattrini expose simultanément à la Galerie Jean-Paul Barrès.

On sait depuis longtemps qu’une partie de notre activité psychique échappe à notre contrôle. Quand elles affleurent à la conscience, les images qui sont la manifestation de ce phénomène se caractérisent par leur insaisissabilité, leur propension à se dissoudre. Les tableaux de Luisanna Quattrini sont issus d’une attention sensible à cette évanescence. Ce qu’on y voit ou, plus souvent, ce qu’on y entrevoit semble sur le point d’apparaître ou de disparaître. Son univers visuel est celui d’une instabilité fondamentale, celle de l’aquatique. Au flou initial succède chez le regardeur l’idée d’une image, d’une scène qui s’esquisse, d’une allusion qui s’évapore. Des personnages quasi informes, animaux ou silhouettes humaines, émergent des légers voiles de couleurs diaphanes qui flottent sur la toile. Ce sont des créatures à peine élaborées, de fugaces « émergences-résurgences » (Henri Michaux), d’étranges situations oniriques. Leur brève coalescence permet de les apercevoir sans les cerner, de croire les reconnaître sans les identifier.

Avec Luisanna Quattrini, la peinture procède d’une expérience mentale qu’elle propose au regardeur de partager. Elle s’adresse à une communauté de rêveurs à l’affût sur les lisières de l’inconscient, là où l’imagination franchit le gué vers l’insu. Parfois, la peinture semble prendre le dessus sur l’image. Ce sont des piles ou des amoncellements qui bâtissent alors les tableaux. On dirait qu’il s’y joue une joie du premier jour. Comme si l’inquiétude des rêves avait cédé place au simple éclat des couleurs, à une conscience éblouie.

 

Avec le soutien de Pro Helvetia, Fondation Suisse pour la culture.

Exposition réalisée en partenariat avec les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse.​

Née en 1972 à Lima, Luisanna Quattrini vit et travaille à Bâle (Suisse). Elle a étudié l'art à Lima, Florence et Genève, où elle a obtenu son diplôme en 2005. Elle a exposé ses œuvres au Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds (2018) et au Mamco (Genève, 2015). Elle a reçu le Prix fédéral d'art 2007 et le prix Theodor Strawinsky 2005. Son travail figure dans les collections du Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds, du Crédit Suisse, du Mamco, ainsi que dans des collections privées en Europe et en Amérique.