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Clemens von Wedemeyer - Paula Ábalos - Emerson Culurgioni - Charlotte Eifler - Deborah Jeromin - Mikhail Tolmachev

Ausbeutung, oder wie man die Oberfläche durchbricht
17.09.21 - 17.10.21
Exposition — Hôtel-Dieu

Clemens von Wedemeyer, Paula Ábalos, Emerson Culurgioni, Charlotte Eifler, Deborah Jeromin et Mikhail Tolmachev, Ausbeutung, oder wie man die oberflache durchbricht, 5-channels video installation, vue d'exposistion, le Printemps de septembre 2021

 

 

Infos pratiques :

2, rue Viguerie 31300 Toulouse

Accès par les escaliers du jardin

 

Ouverture le vendredi 17 septembre de 18h à 23h

 

Du mercredi au vendredi de 12h à 19h

Samedi et dimanche de 11h à 19h

Nocturnes les 17 et 18 septembre jusqu’à 23h

Au départ, le dos du retable d'Annaberg, peint par Hans Hesse vers 1522-1523, dont la partie arrière décrit par le menu les activités minières alors en cours dans ces confins de la Saxe. Une image du travail, fait alors rare, qui lui vaut son actuelle célébrité.

 

L'enjeu ici sera double : interroger dans un jeu de va-et-vient la représentation du travail et le travail de la représentation, et l'envers des choses comme les invisibilités. Une opération méticuleuse, guidée ici par une figure de restaurateur de tableau, et menée collectivement par Clemens von Wedemeyer avec les artistes Paula Ábalos, Emerson Culurgioni, Charlotte Eifler, Deborah Jeromin et Mikhail Tolmachev. Il s'agit de déplier, d'interroger et, geste décisif, d'actualiser. Un travail du regard déployé sur cinq écrans, à la manière du retable médiéval, tour à tour isolant ou connectant les images, les espaces et les gestes d'hier comme ceux d'aujourd'hui, le derrière du devant, le dessus du dessous. Une invitation à explorer l'espace de la fabrique des images, avec sa boite à outil, du cutter à la simulation numérique. Et de nous mener dans sa danse, offrant une circulation dialectique et sensuelle, comme ces sons entêtants qui traversent l'oeuvre, sorte de symphonie bruitiste déployant ses propres échos. Et de la mine aux images, de briser la surface, comme le suggère le titre.

CLEMENS VON WEDEMEYER

Né en 1974 à Göttingen (Allemagne), ​Clemens von Wedemeyer vit et travaille entre Berlin et Leipzig (Allemagne). Il a participé à la Chicago Architecture Biennial en 2020, au Festival du Film à Cologne en 2008, à la documenta 13 de Kassel (2012), à la Biennale de Berlin (2006) ou encore à la première Biennale de Moscou (2005). Des expositions monographiques lui ont également été consacrées, notamment au Haus der Kulturen der Welt, Berlin (2021), à l’Auditorium du Louvres, Paris (2019), au MIEFF, Moscou (2019), à la Tate Modern, Londres (2015) au MAXXI, Rome (2013-2014), au MoMA, New York (2007), à l’ARGOS Centre for Art and Media, Bruxelles (2007).

 

PAULA ÁBALOS

Née en 1989 à Santiago, Paula Ábalos vit et travaille à Leipzig (Allemagne). Son travail a été présenté à la 18e Videonale du Kunstmuseum de Bonn (2021), au 37e Kasseler Dok Fest (Kassel, 2020), au City Screen du festival LOOP Barcelona (2017), au Kunst-Film-Festival du GEH8 (Dresde, 2020) et à la Galería Concreta Matucana 100 (Santiago, 2019). En 2020, elle a reçu le prix GOLDEN CUBE du 37e Kasseler Dok Fest, ainsi que le prix Rundgang 50Hertz du Hamburger Bahnhof Museum (Berlin, 2021). En 2021, une de ses œuvres vidéo a été acquise par la collection Kulturstiftung des Freistaats Sachsen.
 
EMERSON CULURGIONI

Né en 1986 à Munich (Allemagne), Emerson Culurgioni vit et travaille entre Berlin et Leipzig (Allemagne). Réalisateur et artiste visuel, iI a récemment terminé son deuxième long-métrage. Formé à la photographie et au documentaire classique, il développe un mode de réalisation basé sur la recherche qui inclut des acteurs et des non-acteurs.
 
CHARLOTTE EIFLER

Née en 1986 à Rostock (Allemagne), Charlotte Eifler vit et travaille entre Leipzig (Allemagne), Berlin et Karlsruhe (Allemagne). Son travail se situe à l'intersection du cinéma, du son et de la technologie. Dans ses vidéos et installations multimédia, elle interroge les politiques de représentation, d'abstraction et de calcul.  En mettant l'accent sur les approches féministes et les éléments de science-fiction, Charlotte Eifler explore les processus de production d'images et l'imagination de futurs alternatifs. Elle enseigne actuellement la politique de l'image et la pratique de l'édition à la Hochschule für Gestaltung de Karlsruhe. Son travail a notamment été présenté : au Short Film Festival d’Oberhausen (2021), à l’International Art Festival de Sapporo (2020), au Siggraph Congress (Los Angeles, 2020 et 2015), à l’Ann Arbor Film Festival (2020), à l’ISCP (New York, 2019), à l’IMPAKT (Utrecht, 2019), au Grassi Museum (Leipzig, 2016), au Haus der Kulturen der Welt (Berlin, 2015 ; à venir en 2022), au Museum of Literature de Tblisi (2015), au Folkwang Museum (Essen, 2014), entre autres. 
 
DEBORAH JEROMIN

Née en 1987 à Flensburg (Allemagne), Deborah Jeromin vit et travaille entre Leipzig (Allemagne) et la Crète (Grèce). Artiste visuelle, elle développe une recherche sur des sujets principalement historiques et les rend accessibles par le biais de différents médias. Elle se concentre sur les processus d'artisanat textile, l'histoire féministe et les sites du national-socialisme. 
 
MIKHAIL TOLMACHEV

Né en 1983 à Moscou, Mikhail Tolmachev vit et travaille entre Leipzig (Allemagne) et Moscou. Après des études en photojournalisme à Moscou et en arts médiatiques à Leipzig, il commence à développer une pratique basée sur la recherche et s'intéresse à la constante évolution du statut d'un document et à la production politiquement médiatisée de la vérité et de la réalité. Il collabore avec des écrivains, des historiens et des artistes pour explorer les fractures de la représentation et repenser les conventions du spectateur. Sa pratique englobe des installations sonores, des vidéos, des photographies et des interventions spatiales.